LA TEMPÊTE ARRIVE : LES FRANÇAIS VEULENT VIRER BAYROU ET MACRON | GPTV INVESTIGATION
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Le 7 septembre 2025 à 17h, Mickael vous proposait un nouveau micro-trottoir sur GPTV Investigation.
Bayrou rejeté, Macron visé
Le rejet de François Bayrou est massif. Pour la quasi-totalité des personnes interrogées, il est illégitime, incompétent et ne sert qu’à protéger Emmanuel Macron. Les qualificatifs sont tranchés : « nul », « à la solde du président ».
Mais pour beaucoup, Bayrou n’est qu’un fusible. Le cœur des critiques vise Macron, perçu comme l’origine du malaise politique. De nombreux témoignages appellent à sa démission, dénonçant son mépris, son arrogance et l’aveuglement des élites parisiennes.
Quelques voix minoritaires estiment que Bayrou devrait rester pour éviter une crise plus brutale. Mais même parmi ceux qui prônent la stabilité, le rejet du gouvernement est clair : dette incontrôlée, coupes budgétaires, mépris des réalités économiques. Le décalage avec la population est jugé insupportable.
La colère des retraités et le mépris ressenti
Les retraités sont parmi les plus virulents. Les propos de Bayrou sur les « boomers trop confortables » ont ravivé un sentiment d’humiliation. Beaucoup témoignent de leur précarité : pensions autour de 960 €, frais médicaux élevés, difficultés à boucler les fins de mois. Ces déclarations sont perçues comme une insulte.
Le fossé social est patent. Les dirigeants sont accusés de vivre dans l’opulence pendant que les citoyens, eux, comptent chaque euro. Résidences secondaires, fauteuils de luxe, repas subventionnés à l’Assemblée : ces privilèges alimentent une colère profonde.
De nombreux retraités, mais aussi des actifs, expriment un sentiment d’abandon total. L’idée d’un changement par les urnes paraît illusoire. « Ça ne changera rien à notre petite vie », résume un passant. La fracture entre peuple et pouvoir est décrite comme irréversible.
Vers une contestation explosive
La manifestation du 10 septembre est attendue comme un moment décisif. Certains espèrent un mouvement spontané, comparable aux gilets jaunes, en dehors des syndicats. L’idée d’une révolte populaire, nourrie par l’échec des institutions, est omniprésente.
Plusieurs personnes évoquent une nécessaire « démission » de Macron par la rue. Les mots sont forts : révolution, basculement, explosion sociale. Pour beaucoup, les outils démocratiques sont devenus inopérants. La radicalité des discours reflète une perte totale de confiance dans le système.
Ce micro-trottoir dresse le portrait d’une France au bord de la rupture, où la colère ne cherche plus à convaincre, mais à agir. La parole populaire n’est plus contenue : elle est prête à franchir une ligne.
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